DEUX PACTES DE COOP ÉRATION

Veuillez contacter la mairie qui se charge des liens avec les villes qui ont signé un contrat  de coopération avec Pontault-Combault

ANYAMA (Côte d'Ivoire)

Coopération depuis 1988

La ville :
Située à seulement 20 km au nord d'Abidjan, capitale de la Côte d'Ivoire, Anyama est comme Pontault-Combault une ville de proche banlieue.
En 2017, elle recense une population 5 fois plus nombreuse qu'à Pontault-Combault (200 000 habitants contre 38 000).
 
Son développement économique se concentre autour de la production de matières premières telles que le café, le cacao et le palmier à huile dans des fermes agricoles. Elle dispose à proximité d'un grand stade olympique.
 
La coopération officialisée en 1989 :
Des éclaireurs de France, dont certains originaires de Pontault-Combault, désireux d'engager une coopération avec une ville d'Afrique, se sont rapprochés de la ville d'Anyama
A la suite d'échanges constructifs, deux élus se sont déplacés en Côte d'Ivoire fin 1988. Puis se sont succédé des échanges entre administrations, services techniques, cantines et jeunes.
 
Suite aux et  bouleversements politiques des années 2000 et l’évincement du Maire, M. Michel Benoit Coffi, il en est résulté une mise en sommeil des relations jusqu’en 2017. Le nouveau maire, M. Amidou Sylla, nous a fait l'honneur de sa présence au Festival International des Solidarités 2017 auquel participait le comité de jumelage et a signé à cette occasion le renouvellement de l’accord de partenariat.
 

RADAUTI

Coopération depuis 1990

La ville de Radauti se situe en Bucovine, région du nord-est de la Roumanie en bordure des Carpathes. Elle dépend du district de Suceava et les célèbres monastères d'Arboro, de Putna et de Sucevita, entre autres, sont à moins de 20 km. Elle compte environ 30 000 habitants.

A l'époque où le patrimoine roumain était mis en danger par la destruction du bâti ancien, la ville de Pontault-Combault, sur la recommandation d'un mouvement européen, a adopté en 1989 un village de Bucovine, Marginea.

Fin 1989, les relations avec les représentants auto-proclamés de Marginea étant devenues très difficiles, des liens ont été noués avec la ville voisine de Radauti et son maire Monsieur Bradaceanu. Les échanges se sont situés aux niveaux scolaire (avec d'excellents professeurs de français), culturel (musique et danse folkloriques) et sanitaire

Par la suite les liens officiels se sont distendus en raison du changement de personnel politique et de l'éloignement géographique de Radauti qui ne facilite pas les contacts personnels.
Cependant un ensemble musical traditionnel est venu à plusieurs reprises lors de la fête de la musique jusqu’en 2017, se produisant notamment dans les cantines scolaires.

Son Histoire

 A notre connaissance, le plus vieux document écrit qui mentionne la ville de Radauti date du 6 juillet 1413. C’est un « uric » (acte) signé d’Alexandre Cel Bun. Le nom de la ville, Radu ou Radormir, date de la fondation de l’état moldave (1392). Rădăuți (en allemand : Radautz, en hongrois : Radóc, en yddisch : ראַדעװיץ/ Radevits) est une ville du judet de Suceava, Bucovine.

 Les premiers habitants de la région furent les Daces (Dacia) de la famille indo-européenne des Thraces. Puis vinrent les Romains et les Slaves.  A la fin du Moyen Age, Radauti obtint le droit de tenir un marché réglementé par le voïvode Etienne le Grand (1484) et devint une ville moldave prospère grâce aux échanges commerciaux, si bien que le prince Bogdan 1er décida d'y faire construire une église où il est inhumé : l'église Bogdana sera la nécropole des premiers princes de Moldavie. L’histoire de Radauti a été liée très longtemps à celle de l’évêché, et les habitants avaient de nombreuses obligations envers l’église orthodoxe.

 De 1775 à 1918, la principauté de Moldavie et donc Radauti, faisaient partie de l'empire austro-hongrois. La ville se modernisa : on y construisit des établissements publics, des immeubles et un nouveau marché, mais aussi dès 1792 un haras. La langue officielle devint l’allemand.  La culture régionale fut alors fortement influencée par les idées occidentales. Radauti devint l'une des plus grandes villes du Duché de Bucovine. Elle vécut un haut niveau d'immigration de populations allemande et juive. Les premiers Juifs arrivèrent à Rădăuți vers la fin du XVIIIe siècle, en provenance de Galicie principalement. La première synagogue fut construite en 1830, le Grand Temple en 1883. Les Roumains étaient même en minorité par rapport aux autres communautés vivant à Radauti. L'industrie se développa : des scieries, des fabriques d’allumettes, de papier, d’alcool virent le jour.

     Après la Première guerre mondiale, la région Moldavie est rattachée à la Roumanie. Les Allemands émigrèrent en Allemagne et en Autriche,  les Juifs furent persécutés par le gouvernement roumain. Ils ne rentrèrent à Radauti que dans les années 60. Actuellement, il existe trois synagogues en activité à Rădăuți.